La Planète brûle et, cet hiver, nous avons froid dans nos propres foyers. L’année 2022 nous aura présenté son lot de nouveaux paradoxes et défis – diplomatiques, économiques, humains, climatiques, énergétiques…Sans surprise, la question environnementale reste au cœur des priorités avec un sentiment d’urgence qui ne cesse de s’amplifier. Notre réponse chez Equestrio Foundation ?  Ecouter les appels au secours, agir et communiquer pour donner un écho à nos combats.

 

Retour avec Alicia Heiniger sur une année 2022 très active, durant laquelle nous avons continué à faire monter les décibels !

 

 

À plusieurs, on crie plus fort

Selon la Haute école zurichoise des sciences appliquées (ZHAW), le mot de l’année 2022 pour la Suisse romande est « boycotter»[1], juste devant «sobriété» et «souffle». Au-delà des considérations politiques ou idéologiques, qu’est-ce que ce mot évoque ? L’action. Paradoxalement, refuser de « faire » consiste un acte fort !  Boycotter, c’est s’engager à son propre niveau, souvent loin des pouvoirs décisionnels, pour donner de la voix aux choses en lesquelles on croit.

 

Ce que je retiens de ce palmarès, c’est que le terme qui arrive en tête de liste est un mot de conviction et d’engagement qui renvoie à l’idée que chaque action individuelle, mise bout à bout, peut avoir un impact considérable. Je crois très fort en cette dynamique vertueuse qui est au cœur de notre action chez Equestrio Foundation.

 

 

Des projets à fort impact

En 2022, nous avons continué à agir, à notre échelle, en nous associant à des projets solides, portés par de belles personnes déterminées à faire changer les choses pour l’environnement  et la cause animale . Nous sommes heureux de l’impact concret que nous avons pu avoir.

 

Nous avons ainsi financé 13 projets en Suisse comme à l’international, répartis entre de nouveaux partenaires (Odyssée des Lacs, Gostomel Shelter, YouCare, On est prêt, , Mountain Riders), et des associations pour lesquelles nous avons renouvelé notre soutien (Lampedusa Turtle Rescue, Elephant Haven, Easy Horse Care, ASL, Plantons Utile, Centre Athénas, Apidaé). Notre objectif reste, lorsque ceci est pertinent, de nouer des collaborations sur le long terme.

 

Reboiser la mangrove au Sénégal, venir en aides aux animaux abandonnés, préserver les eaux des lacs suisses, sauver les gorilles en République Démocratique du Congo, prendre soin des éléphants de zoo ou des tortues de mer blessées…nous sommes intervenus dans des domaines variés contribuant à la préservation de notre biodiversité.  Chacun de nos nouveaux projets nous connecte un peu plus à la nécessité d’agir.

 

 

Protéger notre biodiversité, c’est nous sauver nous-même

La COP15 sur la biodiversité, moins connue mais tout aussi importante que son alter-ego sur le climat, vient de se clôturer avec des résultats qualifiés d’« historiques », comme notamment l’engagement à protéger 30 % de la planète et à restaurer 30 % des écosystèmes terrestres et marins dégradés d’ici 2030.

 

Cette décision résonne comme une réponse à minima face au constat d’urgence. Un million d’espèces sont menacées d’extinction et 75 % des espaces naturels sont altérés par les activités humaines.[2] Notre biodiversité est en péril et la préserver ne relève pas uniquement d’un acte de générosité ou d’une sensibilité particulière à la beauté de notre environnement. Nous avons besoin des écosystèmes pour vivre ! La biodiversité, nous permet de manger, de boire et de respirer. Plus de la moitié du PIB mondial dépend de la nature et de ses services, une interdépendance qui n’est pas toujours perçue à sa juste échelle[3].

 

Il est encore temps de faire la paix avec la nature

Nous devons faire la paix avec la nature. Au-delà de la protéger, il s’agit surtout d’arrêter de la détruire. Et il n’est pas trop tard pour cela !

 

Nos écosystèmes ont en effet un formidable pouvoir de régénération :  lorsque l’on relâche la pression, assez vite ils reprennent leur droit. A l’image du panda, de la loutre, du crocodile, du caméléon et du petit-duc, des espèces considérées comme éteintes qui sont réapparues après des années d’extinction. Oui, malgré le contexte alarmant, il y a en effet de bonnes nouvelles ! Nous retenons également de cette année l’interdiction par le gouvernement français de toute exploitation minière des grands fonds marins à partir de novembre 2022 ou sa décision, aux côtés d’une trentaine d’autres pays, de suspendre le financement des projets à énergies fossiles rejoignant ainsi la Suisse qui s’était déjà engagée sur ce sujet en 2021.

 

A Equestrio Foundation, nous faisons le choix de ne jamais renoncer – ni au combat, ni à l’optimisme. Nous voyons ces progrès comme des sources d’inspiration pour notre action et comme un moteur pour l’année à venir.

 

  

Cap sur 2023

Des projets diversifiés

En 2023, je suis fermement décidée à poursuivre mon combat pour la biodiversité, notamment en renforçant la variété des projets soutenus afin de toucher un maximum de personnes, en phase avec leurs affinités. J’ai à cœur de permettre à nos donateurs de financer des projets qui leur parlent vraiment.

 

Equestrio Foundation en action

L’ensemble de mes rencontres, de mes découvertes et de mes contributions me donnent envie de faire toujours plus. J’ai la chance d’échanger avec des acteurs de changement incroyables qui se dédient totalement pour le bien collectif. Leur générosité vient nourrir mon engagement.

 

En 2023, j’ai décidé de renforcer ma participation concrète sur le terrain en allant à la rencontre de nos partenaires. Comme une irrésistible envie de me retrousser encore plus les manches et de vivre, sur place, l’impact de nos dons ! Ces actions sur le terrain, que vous pourrez suivre à travers la nouvelle web série “Equestrio Foundation in action” seront aussi l’occasion pour nous d’affiner les besoins des associations afin de nous assurer que nos dons y répondent de manière pertinente, avec un maximum d’impact.

 

 

Continuons à agir, ensemble.

Je tiens à remercier du fond du cœur toutes celles et ceux qui, grâce à leurs dons et leurs initiatives, nous permettent de mettre en œuvre nos actions. Votre générosité est notre énergie. En ces temps de sobriété énergétique, nous sommes confiants que vous saurez utiliser la vôtre de manière productive, au service de nos équilibres !  Nous avons besoin de vos dons pour continuer et renforcer notre action. Aidez-nous à aider la nature.

 

Chaque action compte. Chaque cri compte. En 2023, agissons et crions, ensemble, toujours plus !

 

 

Alicia Heiniger

 

 

Photos Bertille Fonteneau et Noam Yaron

[1] «Boycotter» est le mot romand de l’année 2022, Le temps, novembre 2022

[2] Selon la plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (Ipbes), l’équivalent du Giec sur les questions de biodiversité.

[3] Forum économique mondial, rapport 2020.

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