Vous l’avez vu ? Bakelite, ce court métrage envoutant qui fait appel à la magie du mouvement pour nous rappeler l‘urgence de nous bouger, nous aussi, pour sauver nos océans de la pollution plastique. Faire de l’art un activateur de consciences, c’est l’œuvre et l’histoire partagée de Julie Gautier, apnéiste et réalisatrice, et de Magali Payen, fondatrice du média à impact On est prêt, soutenu par Equestrio Foundation. Rencontre avec ces 2 personnalités inspirantes …

 

Julie Gautier, des images pour lutter contre la pollution plastique

 

Une vie placée sous le signe de l’art et de la nature.

Le film Bakelite, c’est l’histoire d’un monstre créé par l’homme…une fable onirique qui évoque notre relation paradoxale avec le plastique sous forme d’une danse sous-marine qui se transforme en un combat contre l’allégorie de la pollution marine : le géant Bakelite. La danseuse, qui est à l’origine du projet, c’est la réunionnaise et ancienne apnéiste professionnelle Julie Gautier. Elle a grandi, entourée d’eau, d’une mère elle-même danseuse et d’un père vétérinaire, passionné par les fonds sous-marins. La mer, c’est un peu sa terre à elle.

 

De championne d’apnée à réalisatrice engagée

En 2000, alors qu’elle est apnéiste professionnelle et collectionne les records, Julie est repérée par l’artiste Grégory Colbert. Elle parcourt avec lui les océans pendant 5 ans pour danser en apnée avec les plus beaux animaux marins et se passionne pour la captation d’images sous-marines. 10 ans plus tard, elle se lance en autodidacte dans la création de courts métrages. Une nouvelle aventure pavée de nombreux succès qui l’amènent vers la réalisation de publicités et de clips musicaux, pour atteindre le graal en la matière…la création du clip Runnin’ pour Queen B ! 

 

Sans actions concrètes, ce projet ne servirait à rien

Au fil du temps et depuis 2017, elle apparaît de plus en plus régulièrement face caméra, avec ce désir d’incarner ses idéaux que sont « la mise en avant de la force des femmes et la protection de la nature. »

Avec Bakelite, Julie franchit une nouvelle étape en devenant une véritable activiste. Cette nouvelle création est là pour capter l’attention et faire passer le message que, dans ce domaine au moins, nous avons une capacité d’action : nous pouvons tous limiter notre consommation de plastique au quotidien. Car, si les images sont là pour faire rêver, elles le sont surtout pour réveiller : « Sans actions concrètes, pour moi Bakelite ne servirait à rien. La beauté sans but n’a pas grand intérêt en des temps si critiques. »

 

 

Magali Payen, militante d’un monde sans plastique

 

 

Quand les récits créent un nouveau réel

L’action, c’est justement le quotidien de Magali Payen, productrice de Bakelite. Diplômée de l’ESCP et d’HEC Paris, elle débute sa vie professionnelle dans la production cinématographique. Après 6 années passées au sein du groupe Canal+, elle décide de mettre ses compétences au service de son engagement.

De cette envie naissent Imagine 2050 qui accompagne les leaders culturels et économiques dans la voie de la transition, et On est prêt, un mouvement de mobilisation citoyenne qui produit des contenus à fort impact visant à accélérer la métamorphose vers un monde plus soutenable.

 

L’art, levier de changement sur le terrain

Pour Magali, « si l’on veut créer un monde nouveau, il faut commencer par l’imaginer ! ». Mais son action va bien au-delà de l’imaginaire. Elle vise bien le changement concret, sur le terrain et au niveau institutionnel, comme en témoigne la campagne #sickofplastic dans laquelle s’inscrit le film Bakelite et qui a fait grand bruit en novembre dernier durant les dernières négociations intergouvernementales sur le plastique de l’ONU, ou encore le vote au Parlement Européen sur les emballages plastiques.   

 

Se concentrer sur l’essentiel pour vivre mieux

Une société désirable, c’est quoi ?

Unies dans leur projet, Magali et Julie le sont aussi dans leur vision d’un monde au service du Vivant. Un monde où l’on « valorise les liens et l’être plutôt que le paraître » et où l’on « revient à l’essentiel » tout en gardant les fruits du progrès, comme « les avantages de la technologie ! » Utopiques et réalistes, on adore !

Elles vivent bien sûr leur engagement au quotidien, notamment en se recentrant à tous les niveaux, comme l’explique Magali : « Je tente d’avoir un mode de vie aligné avec mes valeurs : j’achète peu de choses ou d’occasion, je mange très peu de viande et de poisson, je passe du temps dans la nature, à tenter d’en comprendre le langage. »

 

Créer le futur

Au-delà du quotidien, quand notre job est de créer des histoires pour inventer un nouveau monde, on nourrit forcément des rêves !

Pour Magali, c’est d’avoir assez de temps pour se « consacrer à l’étude, l’observation et la compréhension du monde Vivant. » Quant à Julie, au-delà de partager des pique-niques d’oursins, allongée sur le dos dans l’eau en regardant le ciel avec une loutre (son animal préféré !), elle rêve de « monter un jour une mini-ferme autonome et de faire un long métrage de fiction sur les femmes de la mer. »

Des rêves qui nous rappellent à quel point l’essentiel peut nous manquer. Des rêves auxquels, chez Equestrio, nous croyons fort et que nous sommes heureux de défendre avec de belles personnes comme Julie et Magali.

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